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Analyse de la BD réalisée par Paul, élève de 4ème en 2009

Motofumi Kobayashi est le mangaka qui a réalisé Cat Shit One. Ce manga est paru au Japon en 1998 puis en 2000 en France. C’est un seinen, c’est à dire un manga plutôt pour les adultes. La série est finie et compte 4 volumes au total.

L’histoire

Pendant la guerre du Vietnam, les Américains affrontent les Nord Vietnamiens. Les personnages sont représentés par des animaux. Ainsi, les américains sont symbolisés par des lapins, les Vietnamiens par des chats, les Français par des cochons et les Japonais par des chimpanzés.

Le premier volume raconte les neuf premières missions du groupe américain cat shit one. Leurs missions les amèneront dans toutes sortes de pièges et de situations dangereuses.

L’analyse de la BD

La couverture est mystérieuse et sombre avec le groupe cat shit one au premier plan avec leurs armes. Au centre de la BD, certaines pages sont en couleurs donnant un effet esthétique. Les cases sont des rectangles délimités par un trait fin et noir. Le dessin est fin avec un souci du réalisme. Cependant, le lecteur doit être attentif pour comprendre les différentes scènes. Le mangaka utilise de l’encre de chine mais l’ordinateur pour les pages en couleurs. Il n’utilise cependant aucune trame, ce qui est rare pour un manga. Les bulles et bruitages peuvent dépasser des cases pendant les batailles.

Mon opinion

J’ai aimé ce manga parce qu’il y a de l’action, des guerres et les armes sont bien dessinées. Cependant les personnages utilisent des abréviations pour le nom des techniques et des armes, il faut donc souvent aller à la traduction.

KOBAYASHI, Motofumi. Cat Shit One. Glénat, 2006. Vol. 1

La BD est disponible au CDI et dans les librairies !

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Analyse de la BD réalisée par Antoine, élève de 4ème en 2009

Les mesures du temps – version pdf

L’histoire

Un jour, en fouillant dans le grenier de son père, Benjamin trouve une vieille montre. Accidentellement, il s’aperçoit qu’il peut arrêter le temps en mettant un peu de son sang sur les aiguilles de cette montre. Il se sert alors de ce don pour braquer des banques et pour s’enrichir. Ce qu’il ignore, c’est que d’autres personnes connaissent l’existence de cette montre et ils ne sont pas affectés par les arrêts du temps. Ces personnes feront tout pour arrêter Benjamin et récupérer l’horloge. La course contre le temps commence…

L’analyse de la BD

Le dessin est au crayon, à la peinture très diluée et à l’ordinateur. Au premier plan, le dessin est simple et, à l’arrière plan, il est très vague. En effet, Anthony Audibert ne met parfois que des aplats de couleur. Le décor est suggéré, symbolisé par quelques traits principaux. Les couleurs sont souvent sombres avec du marron, du rouge, du gris. Lors des arrêts du temps, les couleurs se diluent dans un camaïeu de marron ( du marron foncé au marron clair ) et un camaïeu de vert.

Le personnage principal, Benjamin avec son pardessus vert, est la touche de couleur qui ponctue les cases et le déroulement de l’histoire.

Les cases sont rectangulaires au contour très précis avec un trait épais et noir fait à l’ordinateur. Pendant les flash-back, les contours deviennent flous comme voilés, dilués dans l’arrêt du temps. Le dessin devient monochrome. Les bulles sont toutes rectangulaires. Tout au long de la BD, des bulles au fond noir nous délivrent un poème… la clé du mystère.

Mon opinion

J’ai aimé cette BD car les graphismes sont originaux et décrivent assez bien la sensation des arrêts du temps. L’histoire contient beaucoup de suspens mais elle reste compliquée ( il faut donc la lire plusieurs fois pour la comprendre entièrement).

GABELLA, Mathieu ; AUDIBERT, Anthony. Les mesures du temps. Petit à petit, 2005.

La BD est disponible au CDI ou dans les librairies !

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Analyse de la BD réalisée par Lilian, élève de 6ème en 2009

Blacksad tome 1 – version pdf

L’histoire

John Blacksad, détective privé dans une métropole contemporaine, est appelé un matin par la police locale car une ancienne connaissance amoureuse vient d’être assassinée. Désemparé, il décide de se mettre en chasse du meurtrier…

L’analyse de la BD

Juan Guarnido utilise la technique de l’aquarelle pour les décors et les scènes de brouillard, ainsi que de l’encre pour le reste ( personnages…). Le trait est fin et précis. Les décors sont réalistes avec de multiples détails. Les couleurs prédominantes sont le noir, le vert et un camaïeu de marron. Les couleurs chaudes symbolisent les flash-backs. Le rouge est utilisé pour les scènes violentes (sang, bagarre…).

Les cases sont de forme rectangulaire et chacune d’elle sert à la représentation d’une scène précise, à mettre en valeur des actions ou des indices importants lors du déroulement de l’enquête. Le contour des cases n’est pas dessiné par un trait noir, c’est le blanc de la page qui délimite la case. Les bulles sont rectangulaires avec des bords arrondis. Le dialogue entre les personnages est symbolisé par une bulle de couleur blanche tandis que les pensées de Blacksad sont représentées par des encarts de couleur verdâtre.

Dans la BD, chaque personnage est représenté par une tête d’animal correspondant à son caractère et à son rôle dans la société. Blacksad est donc un chat, un félin solitaire dont le comportement reste imprévisible. Il est toujours sur le fil du rasoir entre le bien et le mal. Le chef de la police est un chien, animal loyal. Les reptiles, rats, fouines sont toujours dans les embrouilles.

Mon opinion

J’ai adoré cette BD car les dessins sont précis et réalistes. L’histoire est bien ficelée, les personnages ont des caractères très approfondis et le suspens est omniprésent. Mais la série Blacksad peut paraître trop difficile pour certains lecteurs ( les plus jeunes ) à cause de certaines scènes.

DIAZ CANALES, Juan ; GUARNIDO, Juanjo. Blacksad : Quelque part entre les ombres. Dargaud, 2004.

La BD est disponible au CDI et dans les librairies !

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