Leif Eriksson : Premier pas en Amérique vers l’an 1000
Leif Eriksson est né vers 975-980 et décède vers 1020 en Islande. Son père, Erik le Rouge est le fondateur d’une colonie au Groenland vers 985. Leif Eriksson serait le premier explorateur à découvrir l’Amérique.
La légende
Le titre des deux sagas islandaises racontant la vie de Leif Eriksson sont la saga d’Erik le rouge, Eiriks saga raudaau datant du XIIIème siècle, et la saga des Groenlandais, Graenlendiga saga au XVIème siècle. La définition de saga dans la civilisation islandaise est une transcription médiévale de légendes orales et des récits en prose caractérisques de la littérature islandaise.
Vers 985, le père de Leif Eriksson fonde une colonie au Groenland. Le mot Groenland signifie Terre verte. Son père doit, en effet, quitter l’Island car il a été exilé pendant 3 ans après avoir assassiné son propre père, le chef du clan viking ! Au bout de quelques temps, son fils Leif Eriksson doit trouver de nouvelles terres car les ressources naturelles sont insuffisantes pour la colonie. Il n’y a plus de bois de charpente par exemple.
La découverte de l’Amérique du Nord
Leif Eriksson achète son bateau à Bjarni Herjolfsson. Ce négociant lui raconte qu’en voulant rejoindre le Groenland, il doit dévier de sa route à cause du mauvais temps et qu’il a aperçu les côtes d’une nouvelle terre. Leif Eriksson part en expédition vers l’an 1000 pour accoster au nord de Terre-Neuve. Il nomme ce lieu Vinland mais il doit quitter cet endroit à cause de l’hostilité des indiens. Seules quelques preuves attestent du passage des vikings en Amérique du Nord : une pièce à l’effigie du roi Olav Kyrre de Norvège trouvée en Terre-Neuve, une stèle gravée en caractère runiques.
Les techniques de navigation
Le drakkar est un énorme bateau qui peut transporter 70 guerriers à bord sans que le navire coule. Il est maniable, rapide et aussi capable d’affronter le grand large grâce à sa coque qui supporte les effets du tangage et du roulis. Son fond plat lui permet d’approcher sans danger n’importe quelle côte. Le mat peut se plier et les vikings poursuivent leur route en ramant. Pour naviguer sur les océans, les vikings n’ont pas de carte mais ils se repèrent grâce aux vents, aux courants marins, aux animaux marins. Pour chaque expédition, les vikings embarquent avec eux un marin expérimenté qui connait le chemin : l’homme qui dit le chemin, le leïdhsögumadhr.
Texte rédigé par des élèves de 4ème
IDD 4ème (2008-2009) – Les explorations maritimes